Robin ETIENNE

Masseur-kinésithérapeute Ostéopathe

76 Avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris

Ostéopathe DO je vous accueille au sein de mon cabinet pour des soins d’ostéopathie.
L’ostéopathie est une thérapie née à la fin du 19ème siècle qui a connu de nombreuses évolutions.
Basée sur la connaissance de l’anatomie et de la physiologie humaine, le principe de globalité est le tronc commun de ses nombreuses ramifications.
Il s’agit d’aborder l’individu dans sa totalité, au delà des symptômes cliniques.

Chaque thérapeute a sa vision propre de l’ostéopathie et une façon unique de la pratiquer, dépendant de son parcours professionnel et de sa personnalité.

Les deux principaux courants sont l’ostéopathie structurelle, imposant un mouvement aux tissus, et l’ostéopathie fonctionnelle accompagnatrice des tractions tissulaires.
Toutes les deux ont pour objectif de guider le corps dans son processus d’auto-guérison.

Les deux approches sont pratiquées au sein du cabinet.

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Robin ETIENNE

Masseur-kinésithérapeute Ostéopathe

L'ostéopathie structurelle

L’ostéopathie structurelle est la plus répandue et la plus ancrée dans l’imaginaire collectif, elle renvoie immédiatement à la manipulation articulaire.
Néanmoins si son champ d’action concerne principalement le système musculo-squelettique certaines pratiques l’élargissent à la sphère viscérale et crânienne, réservée habituellement à l’ostéopathie fonctionnelle.
L’ostéopathie structurelle se base sur l’analyse palpatoire des tissus dans leur ensemble : le ressenti du thérapeute est donc primordial.

Le thérapeute déclenche un effet vasculo-nerveux de la zone à traiter par voie réflexe en utilisant des techniques directes, c’est à dire agissant le plus directement possible sur la zone concernée (principalement du tissu conjonctif).
Des tests et du diagnostic établi par l’ostéopathe dépendront la pertinence de ses manipulations.

L'ostéopathie fonctionnelle

Elle est basée sur l’écoute des tissus dans les 3 plans de l’espace.

Le thérapeute ne va pas à leur encontre mais entre en « communication » avec eux,  suit leurs mouvements et identifie une zone de densité témoignant d’une souffrance de ces tissus : il s’agit du point d’équilibre appelé « Still Point ». S’ensuit un cycle de relâchement pendant lequel le tissu se libère et se réorganise, accompagné par les mains du thérapeute.

Cette méthode extrêmement douce est particulièrement adaptée aux patients réfractaires aux manipulations structurelles classiques de l’ostéopathie.

A l’inverse de l’approche structurelle cette méthode s’applique principalement  aux sphères crâniale, viscérale, et faciale mais peut parfois s’appliquer au tissu musculo-squelettique suivant la profondeur de l’action.

Le modèle biopsychosocial

L’ostéopathe doit accorder une place importante à l’éducation thérapeutique du patient afin de conserver les bénéfices obtenus lors de la séance par l’intermédiaire d’exercices adaptés et des conseils d’hygiène de vie appropriés. Cette phase du soin ostéopathique, parfois négligée, est pourtant essentielle car elle restitue l’autonomisation du patient.

Les récentes études publiées sur la douleur ont démontré un lien peu évident entre un « défaut » anatomique1 (le célèbre bassin décalé, une hernie discale non conflictuelle, une mauvaise posture2…)  et la douleur. Celle-ci résulte davantage d’une irritabilité du système nerveux déclenchée et entretenue par un ensemble de facteurs environnementaux tels que le manque de sommeil, le stress, la sédentarité ou la kinésiophobie (peur du mouvement).

L’ostéopathe doit impérativement identifier ces causes extérieures sur lesquelles le patient aura une capacité d’action et minimiser les idées reçues sur de prétendues faiblesses anatomiques qui sont, en dehors de rares exceptions, la norme pour tout être humain.

1 Tullberg T, Blomberg S, Branth B, Johnsson R. Manipulation does not alter the position of the sacroiliac joint. A roentgen stereophotogrammetric analysis. Spine. 1998;23(10):1124-8;

2 Brinjkji et al. Systematic Literature Review of Imaging Features of Spinal Degeneration in Asymptomatic Populations. Am JNR 2015.

Robin ETIENNE

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L'ostéopathie et la science

Une approche de l’ostéopathie prenant en compte les données actuelles de la science est possible mais demeure compliquée…

En effet, prises séparément les thérapies manuelles passives dans leur ensemble ont une preuve d’efficacité moindre que les thérapies « Hands off » basées sur le mouvement actif du patient3.

D’autre part l’ostéopathie est historiquement basée sur le ressenti du thérapeute contrairement à la kinésithérapie qui s’articule davantage sur des protocoles scientifiques. C’est là la principale différence qui sépare ces deux thérapies, d’autant plus que les techniques autrefois spécifiques à chaque profession sont désormais librement échangées.

Néanmoins une approche qui « tend » vers l’EBP est possible, particulièrement pour l’ostéopathie structurelle. Tout dépendra du choix des mots du thérapeute vis à vis de sa pratique.

Les discours fantaisistes axés sur la remise en place d’une vertèbre, d’un bassin décalé, ou du pompage du foie ne sont plus d’actualité, il est préférable désormais d’aborder le thème plus général de la désensibilisation du système nerveux.

Les conséquences de cette désensibilisation seront entre autres une augmentation des amplitudes articulaires au moins à court terme, une diminution de la douleur et un meilleur contrôle moteur c’est à dire une meilleure perception et coordination du corps.

En revanche l’ostéopathie fonctionnelle est une thérapie holistique dont les explications biomécaniques s’avèrent assez floues. Entièrement basée sur le ressenti du thérapeute, il s’agit d’une méthode non reproductible d’un thérapeute à un autre et donc quasi impossible à évaluer.

A la lumière des récentes études scientifiques, l’explication traditionnelles du « MRP » (mouvement respiratoire primaire) ne peut raisonnablement plus être retenue.

En effet si l’existence du MRP est théoriquement possible, la capacité d’un ostéopathe à le ressentir s’est révélée non reproductible d’un thérapeute à un autre qu’il soit expérimenté ou non4.

Cependant ces études ne remettent pas en question l’efficacité de la méthode cliniquement avérée mais davantage son explication.

Ainsi si l’efficacité thérapeutique de l’ostéopathie est reconnue, elle gagnera à clarifier son modèle théorique en se rapprochant au plus près des données actuelles de la science, tout en conservant sa spécificité du ressenti propre au thérapeute lors du traitement.

3 Jackson, T., Wang, Y., Wang, Y., & Fan, H. (2014). Self-Efficacy and Chronic Pain Outcomes: A Meta-Analytic Review. The Journal of Pain, 15(8), 800–814.

Keedy, NH, Keffala, VJ, Altmaier EM & Chen, J J (2014). Health Locus of control and self efficacy, Predict Back Pain Rehabilitation Outcomes. The Iowa Orthopaedic Journal, 34, 158_165

4 Sergueef N, Greer M.A, Nelson KE, Gionek T The palpated CRI: its normative rate and examiner experience. International Journal of Osteopathic Medicine, 2011

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